Augmentation de la violence dans le nord-ouest de la Syrie

Département d’État des États-Unis

Bureau de la porte-parole

Le 30 avril 2019

Déclaration de Morgan Ortagus, porte-parole

Les États-Unis s’alarment de l’escalade de la violence à Idlib et dans le nord de Hama. Les frappes aériennes constantes de la Russie et du régime, de même que les attaques d’Hayat Tahrir al-Sham et d’autres groupes associés à Al-Qaïda en Syrie, continuent à déstabiliser la région, à aggraver la situation humanitaire déplorable et à provoquer des douzaines de morts et de blessés civils, parmi lesquels de nombreux enfants. Ces attaques ont ciblé des infrastructures civiles, dont des habitations, des établissements médicaux et des camps de personnes déplacées à l’intérieur du pays contraintes de quitter leur foyer face à une telle violence. La Russie et le régime continuent aussi ouvertement à cibler militairement les travailleurs humanitaires, comme les Casques blancs bénévoles alors qu’ils tentent de sauver des victimes dans nombre de ces communautés affectées.

La violence doit cesser. Les États-Unis affirment une nouvelle fois que toute escalade de la violence dans le nord-ouest de la Syrie aura pour conséquence la déstabilisation de la région. Nous demandons instamment à toutes les parties, y compris la Russie et le régime syrien, de respecter leurs engagements visant à éviter les offensives militaires de grande envergure, de revenir à une désescalade de la violence dans la région et d’autoriser l’accès humanitaire sans entrave afin de répondre au désastre humanitaire créé par la violence permanente.

###

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.