Déclaration de la porte-parole de la Maison-Blanche au sujet du décret présidentiel concernant le Mali

Le 26 juillet, le président des États-Unis, Donald J. Trump, a pris des mesures pour lutter contre l’aggravation de la situation au Mali. En dépit de l’Accord de paix et de réconciliation de 2015, les activités terroristes se sont étendues au sud et au centre du Mali. Des activités malveillantes, telles que le trafic de drogue, les prises d’otages, les attaques contre des civils et les attaques contre le personnel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), se sont intensifiées et ont fait de cette mission de maintien de la paix des Nations unies la mission la plus dangereuse au monde. Malgré la nécessité urgente de s’attaquer aux causes sous-jacentes du conflit, les mesures prises sont insuffisantes et peu de progrès ont été réalisés. Au lieu de cela, les parties en conflit ont pris des mesures pour perpétuer le statu quo.

Par son action d’aujourd’hui, le président Trump a donné au département du Trésor, en consultation avec le département d’État, le pouvoir de sanctionner les individus responsables ou complices d’actes qui aggravent la détérioration de la situation au Mali. Cela inclut ceux qui menacent la paix et sapent les processus démocratiques du Mali ou entravent la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation de 2015. En prenant cette mesure, le président Trump s’assure que tous les outils du pouvoir national sont utilisés pour promouvoir la résolution du conflit au Mali et pour tenir responsables les personnes qui ont commis des actes de violence ou d’autres crimes qui ont prolongé le conflit, causant au peuple malien des souffrances indues.