Cabinet du président des Etats-Unis
Bureau du représentant des États-Unis pour le commerce extérieur
Le 11 juillet 2018
- l’ambassadeur Lighthizer :
Mesdames et messieurs les ministres, chers invités, bonjour. Je me joins au secrétaire adjoint M. Sullivan en vous souhaitant la bienvenue à la 17e réunion ministérielle de l’AGOA et à Washington.
Comme cela a été dit, c’est mon deuxième forum. L’an dernier, j’ai eu le privilège d’être à la tête de la délégation des États-Unis au Forum de l’AGOA à Lomé, au Togo.
Bernadette [Legzim-Balouki, ministre togolaise du Commerce et de la Promotion du secteur privé] et son équipe ont fait un excellent travail. Notre visite fut fabuleuse. J’ai eu l’occasion de rencontrer le président, ce qui a été un grand honneur, et j’ai eu la possibilité de m’entretenir avec lui. Et j’ai entamé mon processus d’apprentissage de l’Afrique. J’espère continuer ce processus ici aujourd’hui. Je ne suis pas totalement novice en ce qui concerne l’Afrique, mais il existe une énorme quantité de choses à apprendre et une quantité énorme d’ignorance, il est donc très important que je poursuive ce processus et je m’en réjouis.
J’ai également eu la possibilité de rencontrer un grande nombre d’entre vous et je me réjouis de reprendre ces conversations.
C’est lors de cette visite que j’ai vu de mes propres yeux l’importance de la relation commerciale et économique des États-Unis avec l’Afrique.
Les occasions que j’ai eues depuis ce voyage de parler à des sociétés américaines et à des leaders africains au sujet des affaires sur le continent n’ont fait que confirmer l’importance de cette relation à mes yeux.
Je peux vous assurer que cette administration est fortement engagée envers l’Afrique. Nous voulons approfondir nos liens commerciaux de manière à ce que les travailleurs et les entreprises partout aux États-Unis et en Afrique puissent en profiter au maximum.
Comme vous le savez tous, et comme cela a déjà été dit, l’Afrique compte quelques-unes des économies qui connaissent la plus forte croissance au monde et sa classe moyenne est en expansion rapide. Ces tendances devraient se traduire par une demande accrue en produits et services américains et le secteur privé américain y prête attention.
Cela se manifeste de plusieurs manières tangibles. Davantage de PME américaines travaillent avec le continent, souvent directement avec des entreprises africaines, et non pas uniquement avec le secteur public et les entreprises publiques. Ces sociétés se diversifient dans de nouveaux secteurs tels que la technologie de l’information et les secteurs des services.
L’AGOA offre un cadre important pour notre relation économique depuis ces vingt dernières années. Mais d’ici 2025, date à laquelle l’AGOA devrait arriver à expiration, elle aura 25 ans et nous ne pouvons pas prévoir ce qui se passera à ce moment-là.
Nous devons saisir l’occasion en poursuivant une nouvelle vision tournée vers l’avenir des échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique. Cette vision doit prendre en compte le fait que l’Afrique subsaharienne est très différente en 2018 qu’elle ne l’était en 2000, lors de la création de l’AGOA. Nous sommes convaincus que certains pays d’Afrique sont déjà prêts à passer du statut de bénéficiaires de l’AGOA à un statut de partenaire d’accord de libre-échange avec les États-Unis.
Nous espérons pouvoir travailler avec un partenaire volontaire pour créer un accord qui serve de modèle à d’autres accords sur le continent. Ce faisant, nous poursuivrions sur la base de la réussite de l’AGOA et renforcerions le plus grand projet d’intégration économique régionale avec l’Afrique.
Je me réjouis de poursuivre cette conversation au cours de ces réunions et d’apprendre ce que vous pensez de la marche à suivre et, comme je l’ai dit, d’en apprendre davantage sur l’Afrique.
Merci beaucoup et bienvenue au Forum de l’AGOA.
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Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.