DÉCLARATION DU SECRÉTAIRE D’ÉTAT JOHN KERRY: Semaine de l’éducation internationale du 17 au 21 novembre 2014

Les départements d’État et de l’Éducation célèbrent la quinzième Semaine de l’éducation internationale du 17 au 21 novembre 2014. Durant cette semaine, ce sont littéralement des milliers de manifestations qui auront lieu à travers le monde pour souligner les avantages d’un enseignement mondialisé et des échanges scolaires et universitaires.

Pour comprendre en quoi cette démarche est importante, il suffit de voir les conséquences d’un manque de formation internationale – notamment sur la compréhension objective du monde tel qu’il existe en dehors des étroites frontières de nos localités et de nos vies personnelles.

Nous savons que dans certains endroits, on apprend aux enfants à voir le monde comme constitué de deux entités, « eux » et « nous ». On leur dit que l’épanouissement personnel ne peut se réaliser qu’en livrant à nouveau d’anciennes batailles ou en détruisant les rêves d’autrui.

Ces principes sont à l’opposé du savoir que nous mettons à l’honneur durant la Semaine de l’éducation internationale.

Au département d’État, nous considérons l’éducation internationale comme un élément clé de notre diplomatie. La raison en est que, dans notre travail quotidien, nous constatons à quel point il est vital que les jeunes gens assimilent ce que leur apprend une formation internationale : le sens critique, l’importance de la courtoisie, la volonté de répondre aux points de vue opposés par des questions concrètes – et non par d’acerbes dénégations ou des déclarations doctrinales.

Le développement de ces aptitudes est essentiel, mais il ne se produit pas tout seul. Il se produit grâce au dévouement de nos enseignants et à la tutelle du corps universitaire. Il se produit parce de très nombreuses grandes universités se sont engagées à aider nos jeunes à mieux se connaître en faisant par eux-mêmes l’expérience du monde. Il se produit parce que de nombreuses entreprises et fondations comprennent qu’une éducation internationale constitue un investissement extraordinairement avisé et efficace sur l’avenir.

Les États-Unis accueillent les étudiants étrangers parce qu’ils apportent nouveauté et largesse de vue dans les salles de classe, parce que leur contribution à notre économie représente plus de 27 milliards de dollars chaque année et parce que, une fois rentrés chez eux, ils aideront à mieux faire comprendre les idéaux, la politique et la culture des États-Unis.

Où que j’aille dans le monde, je rencontre des ministres des Affaires étrangères, des Premiers ministres, des industriels et des militants qui ont étudié aux États-Unis. Ici même, aux États-Unis, je suis constamment en contact avec des femmes et des hommes de talent qui ont fait une partie de leurs études à l’étranger. De récentes enquêtes constatent que les grands employeurs apprécient particulièrement les compétences et l’expérience issues d’une éducation internationale.

La preuve de l’importance de cette question est que le président Obama a fait de l’action envers les jeunes leaders de tous les continents une de ses priorités et qu’il a choisi pour ce faire d’augmenter à la fois la dimension et la diversité de nos programmes d’échanges universitaires. En tant que secrétaire d’État, je relaie ce message et j’appelle les étudiants américains de tous horizons à profiter des occasions qui leur sont offertes de partir étudier à l’étranger.

On a dit que l’histoire dans sa totalité était une course entre l’éducation et la catastrophe. De toute évidence, c’est une course que nous devons gagner, et l’éducation internationale nous donne les bases de la victoire.