Young African Leaders Initiative: récits d’autonomisation

Link to source: https://blogs.state.gov/stories/2019/08/06/en/stories-empowerment-young-african-leaders-initiative

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Département d’État des États-Unis

DipNote, blog officiel

Par Elizabeth Georgakopoulos

Le 6 août 2019

Les bénéficiaires de bourses Mandela Washington posent pour des photos lors des festivités d’un récent sommet YALI.

Pour Leah et Augustine, deux lauréats du programme de bourses Mandela Washington parrainé par le département d’État, le Sommet marque sa conclusion officielle, mais il marque également pour ces leaders le début d’une nouvelle étape de leur engagement au service de l’innovation dans leur pays d’origine.

Les près de 700 jeunes dirigeants d’Afrique subsaharienne réunis à Washington après six semaines de formation personnalisée au leadership dans des établissements d’enseignement supérieur des États-Unis ont insufflé une grande dose d’énergie au coup d’envoi du Sommet Mandela Washington Fellowship de 2019. Leur enthousiasme et leur sens de la communauté étaient palpables alors qu’ils écoutaient les interventions des éminents conférenciers, dont le secrétaire au Logement et au Développement urbain, Ben Carson, la secrétaire d’État adjointe aux Affaires éducatives et culturelles, Marie Royce, et la présidente de la Heritage Foundation, Kay Coles James.

Les récits personnels et les réalisations des lauréats rassemblés s’inscrivaient parfaitement dans le cadre du thème du sommet de cette année, intitulé « Inspirer l’innovation et la croissance grâce au leadership », et des valeurs de l’Initiative pour les jeunes leaders africains (YALI).

Leah Molasteli, l’une des lauréates avec lesquelles j’ai discuté, incarne ces principes de « vivre pleinement » et rayonne la passion pour l’autonomisation des femmes et la soif de succès.

L’auteur pose avec Leah Molasteli, une lauréate de la bourse Mandela Washington d’Afrique du Sud.

Leah, qui vient d’Afrique du Sud, est avocate et s’est donné pour mission d’élargir l’accès aux services juridiques des petites entreprises afin qu’elles puissent progresser sur la voie de la prospérité économique. Son enthousiasme pour la réussite professionnelle des femmes a également contribué à son implication dans l’Academy for Women Entrepreneurs (AWE), une initiative du bureau des Affaires éducatives et culturelles (ECA) qui œuvre pour la promotion de l’entreprenariat féminin dans le monde entier. Elle siège au comité de sélection en Afrique du Sud qui bénéficie de son expertise en matière de technologie et de services juridiques.

Mais malgré la motivation évidente de Leah, l’obtention de la bourse Mandela Washington n’a pas été chose facile – Leah a posé sa candidature à plusieurs reprises avant de devenir finaliste. Cette expérience n’a fait qu’amplifier son désir d’atteindre ses objectifs. Lors des exercices de renforcement de la cohésion d’équipe dans le cadre du Sommet, les pairs de Leah l’ont immédiatement identifiée comme une personne qui ne manquerait pas d’atteindre ses objectifs – un moment décisif au cours duquel Leah s’est rendu compte que non seulement elle croyait en elle-même, mais que d’autres croyaient aussi en elle.

« Après la bourse et le soutien dont j’ai bénéficié à l’Université de Notre Dame, je pouvais imaginer l’espace où se trouverait ma petite entreprise. Je ne me projetais plus seulement dans cinq ans, mais dans 50 ans », dit Leah. Les participants intéressés par les affaires, comme Leah, ont particulièrement apprécié la Partnership Expo, qui permettait à des entreprises et organisations américaines de présenter leur travail et de nouer des liens avec la prochaine génération de décideurs africains.

D’autres participants ont également indiqué que leurs expériences dans le cadre de ce programme ont été pour eux une source d’inspiration et de changement de perspective.

Augustine, un lauréat de la bourse Mandela Washington du Nigéria, pose lors d’un récent sommet YALI.

Augustine Okorodudu, qui a séjourné à l’Université du Nebraska, à Lincoln, explique que les visites de sites d’organisations agricoles qu’il a pu effectuer dans le cadre de la formation lui ont donné de nouvelles idées d’actions pour réduire le taux de chômage des jeunes dans son pays, le Nigéria.

Par l’intermédiaire de son organisation à but non lucratif Ideals and Realities Youth Empowerment Foundation (IRYEF), Augustine, qui œuvre en faveur de la jeunesse dans les communautés, joue un rôle clé au service des jeunes en mettant à leur disposition des ressources en matière de leadership et d’éducation. Il se sert également de sa station de radio comme d’une plate-forme pour relayer son travail et ses actions pour la jeunesse.

Il explique que de nombreux jeunes de sa communauté pensent que l’agriculture est
« difficile », et que le résultat ne semble pas en valoir l’effort physique. Ses rencontres avec des homologues du secteur de l’agriculture aux Etats-Unis lui ont permis de se familiariser avec diverses approches possibles pour promouvoir et présenter l’agriculture en tant que profession moderne, avec l’aide d’entités de l’État.

La contribution d’Augustine à la création d’un chapitre YALI dans l’État du Delta, au Nigéria, témoigne de sa foi dans le pouvoir de l’Initiative des jeunes dirigeants africains. En mettant en relation les anciens participants au programme par le biais d’événements et de séminaires, et en facilitant les contacts entre les candidats potentiels, Augustine continue à l’autonomisation et à l’appui aux leaders du Nigéria.

Bien qu’il ne s’agisse que de deux exemples parmi les 700 jeunes présents au Sommet, Leah et Augustine montrent que le programme de bourses et le Sommet peuvent contribuer à motiver les participants pour qu’ils innovent et inspirent la prochaine génération de jeunes dirigeants africains.

À propos de l’auteure : Elizabeth Georgakopoulos travaille au bureau des Affaires éducatives et culturelles au département d’État.

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Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.